Seize mois de négociations et quarante-trois mois pour convaincre !
Au terme de seize mois de discussions, négociations, crises, déclarations, sept partis ont pu sceller un accord pour une nouvelle aventure gouvernementale !
Car, avec sept partis, représentant une minorité en Flandre, balayant assez largement de gauche à droite, en évitant les extrêmes, dans une période marquée par une crise sanitaire qui va engendrer, selon tous les spécialistes, une crise économique, c’est bien d’une aventure qu’il faut parler.
C’est un peu comme une rentrée des classes
C’était ce lundi après-midi. C’était dans nos nouveaux bureaux de la rue Haute à Bruxelles, à l’espace Jacqmotte. Il y avait comme un air de fête et peut-être un peu d’appréhension. De nouvelles têtes, de nouveaux locaux, … Bref, comme lorsque l’on rentre en première année.
Bien entendu, c’était plus sérieux ! C’était la première assemblée générale des Bâtonniers de cette année.
Apprendre à vivre autrement
A entendre les avis des nombreux experts qui s’expriment sur le Covid-19, nous ne sommes pas sortis de la crise sanitaire que nous traversons. Même lorsque nous disposerons d’un vaccin, pour autant que celui-ci ait un taux d’efficacité important et qu’une grande partie de la population accepte de le recevoir, le virus risque bien de survivre encore des mois, voire des années.
Je ne suis pas médecin mais avocat. Je ne dispose d’aucune boule de cristal et n’ai aucune autorité en cette matière. Mais il y a une chose dont je suis certain : nous devrons apprendre à vivre avec ce coronavirus.
Le pire serait de les oublier
Ce 29 août, à 42 ans, après 238 jours de grève de la faim, Maître Ebru Timtik, avocate turque, est décédée.
L’an dernier, elle avait été condamnée parmi d’autres avocats, à une peine de prison de 14 ans au terme d’un procès qui était une véritable parodie de justice. Maître Ebru Timtik était membre d’une association d’avocats spécialisés dans la défense de cas politiquement sensibles. Le pouvoir l’a poursuivie et condamnée pour, prétendument, avoir été liée à une organisation marxiste-léniniste radicale DHKP-C, un groupe qui a commis plusieurs attentats et est qualifié de "terroriste" par Ankara.
On aurait tant aimé
On aurait tant aimé pouvoir vous donner des nouvelles rassurantes en ce début d’année judiciaire, vous dire que la vie dans nos palais reprendrait son cours normal, que tout, ou presque, serait comme avant la crise du Covid-19.
En fait, nous n’en savons trop rien. La crise est toujours là et nous ne pouvons que rester très prudents. Aucune décision ne semble attendue avant la semaine prochaine.
Un premier bilan ?
En cette fin d’année judiciaire est venu le temps des bilans. AVOCATS.BE n’y échappe pas.
Mais, comment imaginer de faire un bilan de cette année alors qu’une crise sanitaire internationale est venue perturber tous les projets ? Peut-être simplement en rappelant tout ce qui a été réalisé et surtout tout ce qui est en chantier et qui a été quelque peu freiné. Peut-être aussi en tirant les premiers enseignements de cette crise.
Prenons un peu de hauteur !
Il n’est pas évident, alors que nous sommes nombreux à subir les effets de la crise du Covid-19, que ce soit physiquement, moralement ou économiquement, de se rappeler ce qui est parfois essentiel.
A de nombreuses occasions, nous avons pu lire ou entendre le mot « solidarité ». Le terme est souvent galvaudé. Il permet trop souvent de se donner bonne conscience sans pour autant passer à l’action.
Soyons créatifs !
Les économistes sont nombreux à nous prédire des jours bien sombres pour notre économie. A les entendre, le nombre de faillites va exploser dans les mois à venir. Ce sont autant d’entrepreneurs qui risquent de voir leurs activités cesser avec ce que cela engendre comme drames humains pour eux et pour les membres de leur personnel. Les chiffres les plus inquiétants sont communiqués dans les secteurs les plus touchés comme l’Horeca ou la culture.
Ces prédictions risquent bien d’être des réalités.
Rien ne sera plus comme avant : vraiment ?
Voici plus de deux mois que la crise du coronavirus a bloqué le fonctionnement normal de notre société. Les relations sociales sont transformées, l’économie tourne au ralenti mais le déconfinement s’amorce lentement.
L’enquête menée par AVOCATS.BE et à laquelle vous avez répondu en nombre a permis d’objectiver certains ressentis. Il y a bien entendu la diminution voire l’arrêt de l’activité pour certains. Il y a la volonté d’envisager un changement d’orientation professionnelle ou une restructuration de ses activités. Avec les bâtonniers, nous allons analyser les résultats et tenter d’apporter quelques réponses dans les limites de nos compétences.
Déconfinement : et qu’en est-il de la justice ?
Ce ne sera décidément pas la première fois que je parlerai de cacophonie dans le cadre de cette crise du Covid-19. Ce fut la cacophonie des ordonnances de confinement. C’est maintenant celle des ordonnances de déconfinement. A qui la faute ?
Il n’est sans doute pas encore venu le temps de chercher les responsables. Mais on peut tout de même se poser quelques questions.