Publié dans La Tribune n°271 du 3 avril 2025
Chaque année à cette époque j’ai le sentiment de revivre. Je me réjouis d’à nouveau me lever alors que le jour commence à poindre et que les oiseaux, même en pleine ville où j’habite, poussent leurs premiers gazouillis. Ranger gants et écharpes et enfiler une veste plus légère, sentir le soleil sur ma peau, ressortir casquette ou lunettes fumées pour voir devant moi lorsque j’enfourche mon vélo, … tout cela me procure de petites joies.