La profession d’avocat est aujourd’hui confrontée à la somme de tous les défis, rappelle Kami Haeri dans son rapport sur l’avenir de la profession. Il suggère que la profession emprunte à certains secteurs particulièrement innovants des méthodes de travail et d’organisation professionnelle et concentre ses efforts vers une conduite du changement.
L’avocat fait notamment face à deux défis importants : la gestion du temps et de l’argent.
Le coworking peut-il, dans cet environnement, représenter une alternative au mode de fonctionnement actuel d’un cabinet d’avocats ?
Plusieurs questions sous-tendent à cette nouvelle localisation de l’activité. Va-t-elle engendrer des économies dans les frais de locaux et soutenir le lancement de la carrière des jeunes ? Permettra-t-elle de sortir les avocats de leur isolement ? Favorisera-t-elle des synergies avec d’autres professions et d’autres secteurs ? Aidera-t-elle la profession à se digitaliser ?
C’est à ces questions que tente de répondre le présent rapport commandé par Avocats.be.
Cette étude, qui reçoit le soutien de la Région Wallonne et de la Région de Bruxelles-Capitale, est construite en trois parties :
1. La définition du coworking. Cette étude aborde le contexte des nouvelles formes de travail, l’historique et les développements du coworking dans le monde, à Bruxelles et en Wallonie, puis présente ses avantages, ses inconvénients et son mode de fonctionnement.
2. Le coworking et les avocats. Le rapport se penche ensuite sur le contexte de la révolution numérique, les projets de coworking dédiés aux avocats, les questions relatives à la déontologie ainsi que les nouveaux modes de collaboration.
3. Le rapport se conclut par cinq recommandations.