AVOCATS.BE s’émeut de l’article publié dans la Libre de ce jour selon lequel « trois quarts des avocats qui assistent leurs clients lors d’un interrogatoire veulent « se faire de l’argent facile » ».
Cet article répercute une prétendue enquête menée par le quotidien Krant van West-Vlaanderen.
Cette enquête se base en réalité sur des ragots et des témoignages anonymes et isolés dont la crédibilité reste à démontrer. Cela ne constitue en rien une enquête sérieuse et scientifique !
Le seul intervenant identifié est le président du bureau d’aide juridique de barreau de Flandre Occidentale qui explique qu’il existe un double contrôle de qualité des prestations accomplies dans le cadre de l’aide juridique et que les Ordres ont à cœur d’améliorer le système en organisant des
formations notamment.
AVOCATS.BE ne prétend pas qu’il n’y a aucun dérapage commis par certains avocats dans le cadre de la permanence Salduz mais ces abus sont marginaux et loin d’être généralisés ! AVOCATS.BE a mis en place un réseau d’avocats relais chargés de recevoir et de centraliser les plaintes. Celles-ci sont rares, sont toutes traitées avec soin et ne s’avèrent pas toujours fondées. La grande majorité des avocats qui s’engagent à assister des personnes dans la cadre des permanences Salduz le font avec sérieux, dévouement et professionnalisme. C’est ce qui nous revient des magistrats, du Parquet et des enquêteurs.
« Je récuse les accusations non fondées et insultants à l’égard du barreau », déclare Jean-Pierre Buyle, président d’AVOCATS.BE